Brussels Gallery Weekend : 5 expositions à découvrir

Cette année, plus d’une quarantaine d’espaces d’art contemporain participent au Brussels Gallery Weekend. La programmation, ponctuée de performances, d’installations et d’expositions, réunit une scène créative locale et extra muros qui offre de nouveaux récits imagés, à voir et à expérimenter.    

Generation Brussels : “Cet obscur objet du désir”

Pour sa sixième édition, Generation Brussels rassemble une nouvelle sélection d’artistes émergents non représentés en galeries. Intitulée “Cet obscur objet du désir” en écho à l’œuvre cinématographique éponyme du réalisateur surréaliste Luis Buñuel , l’exposition collective est placée sous le commissariat du critique d’art Sam Steverlynck. Entre désir et répulsion, familiarité et étrangeté, les sept jeunes talents bruxellois (Chloé Arrouy, Aurélie Bayad, Maëlle Dufour, Yvan Megal, Lucian Moriyama, Nina Robert, Bas van den Hout) partagent leur penchant pour les formes ambivalentes à travers vidéos, sculptures et installations. 

Bas van den Hout, 10, 2019, latex, metal, 132 x 92 x 12 cm © Silvia Cappellari

Leonardo Guglielmi chez EDJI Gallery

À l’occasion du premier solo show de Leonardo Guglielmi (né en 1996), EDJI Gallery réunit un ensemble de peintures du jeune artiste italien qui repense le portrait en incorporant des éléments modernes, contemporains, voire textuels, au sein de ses toiles. À contre-courant des codes picturaux traditionnels, Guglielmi favorise une présence troublante de la couleur qui n’hésite pas à rappeler l’esthétique digitale par une subtile intégration du flou et d’effets optiques.

Leonardo Guglielmi, Goodbye, 2022, mixed media, 70 x 60 cm © Leonardo Guglielmi

“Signatures” chez Christophe Gaillard

Pour inaugurer son nouvel espace bruxellois, Christophe Gaillard invite une quinzaine de ses artistes à investir la galerie localisée en face de KANAL-Centre Pompidou, donnant à certains l’opportunité d’exposer pour la première fois dans la capitale belge, à l’image de la photographe française Marina Gadonneix (présentée cet été au Centre Pompidou, à Paris). D’autres artistes établis comme Stéphane Couturier, Anita Molinero ou encore Hélène Delprat intègrent ce group show qui multiplie les médiums et les façons d’appréhender l’image.

Marina Gadonneix, Removed Landscape Battle Field, 2008, photographie © Marina Gadonneix

Gauthier Hubert chez Irène Laub Gallery

“Je dois vous dire que Tarzan n’a pas écrit Le Livre de la jungle et Mowgli n’a pas couché avec Jane” : le titre de l’exposition évoque l’univers déjanté de Gauthier Hubert, adepte des portraits d’individus particulièrement expressifs. La galerie Irène Laub accorde à l’artiste originaire de Bruxelles un second solo show qui présente une série de peintures inédites aux couleurs captivantes, et invite à décrypter de nouvelles énigmes autour des personnages représentés.

Gauthier Hubert, Une mouche rousse sur une moche rousse, 2023, huile sur toile, 35 x 25.5 cm © Gauthier Hubert

Mathis Pfäffli chez Damien & The Love Guru

Le project space bruxellois Damien & The Love Guru dédie une exposition personnelle à l’artiste suisse Mathis Pfäffli dont la production serpente entre dessin et installation. Adepte des compositions complexes, notamment réalisées à partir d’objets trouvés, il navigue entre les formes et les espaces pour proposer des schémas laissés libres d’interprétation au regardeur.

Mathis Pfäffli, Europaplatz 1, 2022, matériaux divers, 60 x 60 x 50 cm


Brussels Gallery Weekend
Du 7 au 10 septembre 2023
www.brusselsgalleryweekend.com


 

Brussels Gallery Weekend : 5 expositions à découvrir