7 œuvres à retenir de Paris+ par Art Basel

La première édition de Paris+ par Art Basel, qui a attiré plus de 40 000 visiteurs du 20 au 23 octobre, a réuni 156 galeries internationales. Parmi les œuvres exposées, sélection de celles qu’il ne fallait pas manquer. 

Julie Curtiss, Belle de jour, 2022

Ode à la beauté, cette pièce murale associe matières textile et capillaire pour dresser l’image d’une veste supposée faire briller l’ego. Motif récurrent dans les œuvres de l’artiste française, le cheveu quitte ici son habituelle représentation picturale pour investir réellement le vêtement.

Julie Curtiss, Belle de jour, 2022, cheveux, textile, 83.8 x 76.2 cm, courtesy de Anton Kern Gallery

Daniel Dewar & Grégory Gicquel, Oak cabinet with butternut squash and noses, 2022

Le duo franco-britannique expose ici un buffet en bois de chêne, où chaque côté est sculpté d’un relief particulier : des potirons rigoureusement alignés habillent la surface entière du meuble tandis que deux nez tiennent le rôle de poignées de portes.

Daniel Dewar & Grégory Gicquel, Oak cabinet with butternut squash and noses, 2022, bois de chêne, 80 x 110 x 121 cm, courtesy de Clearing

Lutz Bacher, Camera Necklace, 2013

Avec Camera Necklace, l’artiste américaine use du ready-made pour composer un agglomérat de huit appareils photos, volontairement emmêlés de casques audio, de câbles électriques et autres accessoires. En résulte une quasi abstraction, glorifiant ce capharnaüm par un accrochage mural.

Lutz Bacher, Camera Necklace, 2013, appareils photographiques et accessoires divers, 48.3 x 38.2 x 14 cm, courtesy de Galerie Buchholz

Sophie Barber, Pablo loves his dog, he tells him everyday, 2022

Auguste Renoir, Jeff Koons, Alex Katz ou encore Pablo Picasso, la jeune peintre britannique fait du chien d’artiste son sujet de prédilection. Telle des vignettes de bandes dessinées, elle met en forme des portraits canins légendés, à travers un ton humoristique.

Sophie Barber, Pablo loves his dog, he tells him everyday, 2022, huile sur toile, 193 x 184 cm, courtesy de Chris Sharp Gallery

Alice Channer, Seahorse, 2021

Présentés en ligne comme des armes, ces harpons imaginés par la sculptrice s’habillent de coquillages métallisés que l’on retrouve dans ses autres travaux pensés autour des mêmes thématiques : les écosystèmes marins, les formes biologiques et la métamorphose organique. 

Alice Channer, Seahorse, 2021, métaux divers, 110 x 100 x 35 cm, courtesy de Konrad Fischer Galerie

Rachel Harrison, Standard Blue, 2021

Coincé dans ce monochrome sculptural, un oreiller dans son emballage. Un indice sur la pratique mix-media de la plasticienne qui érige des mini-monuments peints au spray associés à des objets trouvés. 

Rachel Harrison, Standard Blue, 2021, bois, polystyrène, carton, ciment, acrylique, émail, sac de sable, courtesy de Greene Naftali

Shuang Li, And give me all your hopeless hearts and make me ill, 2022

L’artiste chinoise, notamment présentée dans l’exposition “The Milk of Dreams” de la Biennale de Venise cette année, réaffirme son penchant pour les finitions brillantes et iridescentes avec ce coquillage-mutant grand format.

Shuang Li, And give me all your hopeless hearts and make me ill, 2022, acier inoxydable, peinture, 95 x 130 x 80 cm, courtesy de Peres Projects


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